Pratiquez impérativement la rotation des cultures car le mildiou issu d'une culture précédente hiverne dans le sol, prêt à envahir les légumes suivants. Après les tomates et pommes de terre, plantez fèves, haricots, petits pois, légumes moins sensibles au mildiou.
Ne mouillez jamais le feuillage des légumes sensibles quand vous les arrosez pour ne pas favoriser l'éclosion et la propagation du mildiou et d'autres maladies.
Evitez de pailler au pied des tomates pour ne pas créer une zone constamment humide favorable au développement des maladies à proximité immédiate des plantes. Prenez également soin d'enlever les feuilles des tomates en contact avec le sol.
Espacez les plantes pour les aérer et favoriser l'asséchement des feuilles, car, pour rappel le mildiou doit rester immergé de 2 à 7 h pour éclore et se propager.
Diminuer les doses prescrites des traitements à base de bouillie bordelaise est une vraie mauvaise idée. En effet, le cuivre est efficace à la dose prescrite par le fabricant, sinon, il ne sert à rien si ce n'est à s'accumuler dans le sol inutilement.
Les tunnels et autres protections (à condition d'être aérés) sont d'excellents moyens de prévention car ils protègent le feuillage contre les pluies chaudes de printemps et d'été extrêmement favorables au développement du mildiou.
Oubliez le fil de cuivre transperçant la tige des tomates. D'une part cette technique ne fonctionne pas car la tomate nécrose ses tissus autour de la blessure pour se protéger. D'autre part, si cela fonctionnait, le sulfate de cuivre circulant dans la sève se concentrerait dans les fruits, puis dans nos assiettes…